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Que sont ils devenus ?

Les soldats et prisonniers cités dans le livre   (par ordre d'apparition dans le livre)

Couillaud Edouard

Sujet du livre

Edouard était né le 23 Mars 1918, Incorporé au service militaire matricule 1658, au 23ème RIC à Paris le 4 nov 1938, puis mobilisé à la caserne de Stenay(55) le 2 Septembre 1939. Edouard est capturé par les allemands à Xirocourt le 20 Juin 1940 et est déporté prisonnier, N° 41356, au Stalag XIB de Falling Bostel. Il sera muté dans plusieurs kommandos décrits dans le livre. Après la guerre, il se maria avec Marie Griffon le 31 Aout 1947. Ils eurent 4 enfants, 3 vécurent, Marie Bernard, François et Annette ( Anne). Edouard accomplit toute sa carrière à la manufacture de Chaussures "Pohu-Couillaud" qu'il fonda à Villedieu la Blouère (49) avec son beau-frère Georges Pohu, après son mariage .
Il prit sa retraite en 1978 mais n'en profita pas longtemps car cette même année, il faisait un AVC qui le diminuait considérablement. Il mourut des suites de cet AVC le 2 juin 1984 à l'hôpital de Cholet.

Couillaud Albert

à multiples pages

Albert, frère ainé d'Edouard était né le 14 février 1915 à Villedieu. Il était détenu au Stalag XC puis avait été transformé en travailleur volontaire en octobre 1943. Il continua à travailler dans des Kommandos dans la région de Brême. Il rentra à Villedieu après la guerre. Il se maria avec Joséphine Audouin et exploitèrent leur ferme à La Blouère jusqu'à son décès brutal à 49 ans le 23 mars 1964. Ils eurent 2 filles et 2 fils.

Menanteau Robert

Page 22

Né le 22 Mars 1912 à Cholet (49) - Il habitait Boulevard Guy Chouteau à Cholet. Son père travaillait pour la commune. Le frère de son père René Menanteau de 3 ans son ainé était industriel à Cholet.
Comme Edouard, Robert appartenait au 23ème R.I.C. Ils étaient ensemble à Stenay lors du premier bombardement le matin du 10 mai 1940. Robert était sortit après l'alerte pour porter un message. Il s'est fait tué lors d'un second raid allemand en fin de matinée. Il venait d'écrire un courrier à sa famille. Il avait sa lettre et le crayon d'Edouard toujours avec lui lors qu'il a été déchiqueté par cette bombe. J'ignore si cette lettre a pu être récupérée et transmise à sa famille. Il est mort pour la France à Olizy à quelques encablures de Stenay.

Dodou

P 22 - 252

Habite Cholet ( 49)  -  Mobilisé au 23ème R.I.C. il a été capturé avec un autre copain d'Edouard lors d'une attaque Allemande à Stenay entre le 15 et le 25 mai.

Landreau

P 76 à 100, 214, 291, 299

Landreau, âgé de 39 ans en 1942 était né à Saint Macaire en Mauges où il habitait, rue Choletaise avant la Guerre. Il était qualifié de très bon gars par Edouard. Prisonnier au XIB, il fut réformé en 1942 pour revenir travailler à la ferme de St Macaire. Il partit du camp le 2 mars 42 et passa au Grand Logis dès son retour en mars pour donner aux parents d'Edouard des nouvelles et raconter de vive voix la vie du Stalag. Fin Avril il envoya une carte à Edouard et n'oublia pas les gars restés au Stalag. Il fit envoyer un colis à Edouard par sa soeur en mars 1944.

Saulou

P 77, 95, 98, 103

Saulou était prisonnier au Stalag XIB à Falling Bostel. Il habitait Cholet.Il était chauffeur à Pellouail ? avant la guerre. On le distingue sur la photo du défilé des Provinces prise au camp du 24 mai 1942, page 95. Il est entre Edouard et Ouvrard sur la photo.

Allaire

P 76 à 81, 86, 106 à 110

Allaire était connu des parents de Edouard. Il habitait Le Fief Sauvin et était de famille avec les Caillet du Grand Verger, ferme limitrophe de La Blouère. Il était prisonnier au stalag XIB de Fallingbostel où Edouard l'a rencontré. Le 1er mars 1942, il a été muté dans un kommando de travail extérieur au camp. Il repassera au Stalag pour chercher des biscuits pour ce kommando le 12 Avril 1942. Puis il y reviendra pour des soins le 19 Juillet de la même année. Il repartira au kommando le 17 Août, pas bien remis de ses problèmes de santé.

Morille Jean

P 58-63-82-107-116-135-137-143-214

Jean Morille était né le 18 décembre 1914 à Beaupréau. Il se maria avant la guerre avec Edith Renou, cousine germaine d'Edouard. Ils ont eu 2 enfants avant la guerre, Raymonde et Jeannot. Edith revint habiter chez ses parents à Villedieu pendant la guerre. Jean fut mobilisé en septembre 1939 au 91è RAD, puis déporté au Stalag XIB à Fallingbostel, prisonnier n° 76840 . Il fut muté dans un Kommando chez un boucher semble t'il. Edouard et Jean ne se rencontrèrent pas au Stalag. Ils échangèrent par les courriers interposés d'Edith et de Nana sa cousine. Jean Morille fut rapatrié le 25 avril 1945 par Paris Orsay. Après la guerre, Jean et Edith eurent une deuxième fille, Françoise. Il s'établirent à Mailly.

Cogner

Page 89

habitait à la ferme du Plessis à Saint Philbert en Mauges près de Villedieu la Blouère. Il fut déporté au Stalag XIB puis muté dans un kommando des environs de Fallingbostel. Il passa au Stalag pour se faire soigner et rencontra Edouard 17 mai 1942. Ils se connaissaient et Edouard partageait sa popotte avec lui à chaque fois qu'il était de passage. Le soir du 17 Mai 1942, ils partagent avec délectation un plat de faillots qui parvenaient de Villedieu par les colis. Cogner demanda à sa soeur de bien recevoir les parents d'Edouard lorsqu'ils passeraient au Plessis pour échanger des nouvelles du camp et du pays.

Ouvrard

P 95, 98 et 108

Ouvrard habitait le Maine et Loire, aux Echaubreuils dont il était le facteur. Il fut prisonnier au Stalag XIB et rencontra Edouard de mai 1941 à février 1942. Il est en photo page 95 au défilé des provinces qui s'est déroulé au stalag en juin 1942, le lundi de la pentecôte à côté de Saulou à la gauche de Edouard.

Couilleau Henri

Page 105

Henri Couilleau était né à La Renaudière, commune voisine de Villedieu, le 02 février 1916. L'activité de cordonnier est mentionnée sur sa fiche militaire. Lors de la mobilisation générale en septembre 1939, il fut affecté 62ème RA du dépôt d'Angers sous le matricule 1440. Il fut capturé en Aout 1940 et figure sur la liste 16 du 28 Aout 1940. Il passera par le front Stalag 181 puis sera déporté à Fallingbostel au XIB. Edouard en entendra parler et en parle dans une lettre datée du 12 Juillet 1942. Il signale alors qu'il passe parfois mais qu'il travaille dans un kommando voisin. Il reviendra retrouver son épouse Juliette après la guerre à Villedieu la Blouère. Ils eurent un fils ensemble, mais Henri Couilleau ne se remit jamais de cette difficile captivité. Il était affaibli et une grippe sinusite l'emporta à 30 ans dès décembre 1946.

Gallard Abbé

P 118 - 125

Gallard était curé de Luigné dans le Maine et Loire. Il était prisonnier au Stalag XIB de Fallingbostel mais détaché dans un Kommando ou il travaillait. Le Dimanche les curés officiaient dans leurs kommandos ou ils avaient l'autorisation de dire des messes. Edouard et le curé Gallard se rencontrèrent au stalag en octobre 1942. Il demande à Edouard de donner le bonjour par tante Marie à madame Marceau et aux Dugast avec lesquels il est de famille.

Halleguen Emmanuel

P 126 - 158 - 299 à 305

Emmanuel Halleguen est né à Nantes le 19 Novembre 1903, il se maria avec Paulette Vince à St Joachim le 22 Avril 1933 et habitèrent à Saint Nazaire. Ils eurent une fille, Hélène le 06 mars 1935. Emmanuel Halleguen fut mobilisé en septembre 1939 au 432 ème RP, matricule 2148. il fut capturé par les Allemands en novembre 1940, retenu au front stalag 193 et déporté en Allemagne au Stalag XIB le 18 janvier 1941. Il sera rapatrié pour raison inconnue, peut être médicale le 2 décembre 1942. Edouard lui donnera une lettre à remettre ou poster à ses parents de France (livre P126). Le 19 décembre 42 il était à Chalon sur Saône à l'hôpital de Charass. Le 10 Janvier 1943 il écrit de l'hôpital Livet à Nantes. Il arrive chez lui à St Nazaire et retrouve Paulette et Hélène en février 1943,  mais sa maison est totalement détruite par le terrible bombardement du 28 Février 43. Ils se réfugient à Saint Joachim mais devant l'ampleur des combats, ils s'éloignent de Saint Nazaire où ils ont tout perdu et vont chez des amis à Nivillac près de la Roche Bernard ( livre P301-305). Emmanuel Halleguen s'éteindra le 22 Septembre 1976, à l'hôpital de La Roche Bernard.

Toublanc Alexis

P  104- 135 - 157

Alexis Toublanc est né à Andrezé (49) le 28 août 1904. Il est cultivateur à Saint Macaire en Mauges. Début septembre 1939, il est mobilisé au H.V.A. N°4, matricule 1082. Il est capturé par les allemands en 1940 et déporté au stalag XIB de Fallingbostel sous le numéro de prisonnier 71667. Il part travailler dans différents kommandos et lors de passages au Stalag, Il rencontre Edouard en juillet 1942 puis en janvier 1943. Il est relevé ( système de relève expliqué dans le livre ) le 21 avril 1943. Il passa voir les parents d'Edouard à Villedieu. Il décéda peu après la guerre puisque son solde de son pécule fut versé à sa veuve Adèle Toublanc le 7 Janvier 1953.

Poirier Maurice

P 137

Maurice Poirier est né le 12 Septembre 1913 à St Germain sur Moine (49) dans le bourg, en face de chez Eugène, comme indiqué par Edouard dans sa lettre Page 137. Il est mobilisé en septembre 1939 au régiment des 1er Hussards, matricule 1945. A priori, il avait été déporté au stalag XIA à Altengrabow mais c'est bien au XIB de Fallingbostel qu'Edouard l'a rencontré en janvier 1943. Edouard signale que le 15 Janvier 1943, Maurice Poirier a rejoint la France par un convoi de prisonniers, rapatriés ou relevés. En effet Maurice Poirier est arrivé à Compiègne son centre militaire par le train de relève N°31 le 18 Janvier 1943. Edouard lui avait remis un porte-monnaie et 3 photos du stalag à remettre à ses parents. Maurice Poirier passa bien remettre les photos et parler aux parents d'Edouard ainsi qu'à Edith l'épouse de Jean Morille. Ses parents lui rapportèrent qu'ils le reçurent bien mais qu'il but avec une grande modération, ayant perdu l'habitude au stalag.

Lucas Charles

P 104 - 140 - 208 - 219

Charles Lucas dit Charlôt est un bon copain d'Edouard avec qui il popotte au Salag XIB. Nana et Louisette lui enverront des colis car il n'en recevait jamais des siens. Il était originaire d'Orléans. 
Lorsque Edouard fut muté en Kommando, ils ne manquaient pas de se rencontrer lorsque Edouard repassait pour prendre les effets vestimentaires lors des changements de saisons.

Michaud Pierre

P 138 - 140 - 152 - 154 - 161 - 208 - 320 - 347 - 374

Pierre Michaud rencontré par Edouard dans le livre est de Nantes ou de sa banlieue. Il fait partie avec Lucas des prisonniers à qui Nana et Louisette envoient des colis. Michaud appartenait au 6ème RG et avait rencontré Robert lors de son passage à Angers. Il en conservait un mauvais souvenir. Il est rapatrié par la relève en mai 1943. Il se trouve à hôpital à Nantes lors du bombardement de septembre 1943. Edouard arrive à le suivre du Stalag ou dans les kommandos grâce aux informations que Michaud faisait passer par ses relations diverses ou qu'il envoyait lui même par la suite.  
Il y avait également à Fallingbostel un homonyme, Pierre Michaud, né à Sainte Marie de la Mer le 9 décembre 1902. Il habitait avant la Guerre aux Mousseaux, Ste Marie de la mer avec Mme Michaud ( femme ou mère ?) il fut mobilisé au 51 ème R.A.C.O.H. 99 ème Bie, capturé en 1940 et déporté à Fallingbostel stalag XIB sous le N° 53999.

Neyron Léon

P 100 - 307 - 309 -311

Léon Neyron est né à Echallon le 21 juin 1914. Il est incorporé sous le matricule 1370 au 46ème BCB. Il est déporté au stalag XIB de Fallingbostel sous le N° de prisonnier 62645. Il terminera sa captivité au Kommando 756 à Hambühren. Il sera rapatrié par Lille le 9 mai 1945. Après la guerre, Léon Neyron revint diriger la scierie familiale près de Saint Germain de Joux. Léon Neyron se maria en octobre 1947 avec Ninette. Ses frères d'armes étaient tous venus fêter ce mariage. André, Edouard, Lucien passèrent une bonne partie de la nuit à jouer aux cartes avec... Léon lui même. Ils en plaisantèrent souvent ensemble par la suite. Même Ninette avait compris et accepté les liens qui les avaient unis durant toutes ces années. Léon et Ninette eurent deux filles, Françoise et Marie Jo. Léon mourut le 18 décembre 2010 à 96 ans.

Donsez André

P 100

Né le 06 Mars 1914 à Froideterre 71. Il est incorporé au 46ème BCC puis sera déporté au stalag XIB à Fallingbostel sous le numéro de prisonnier 62646. Il sera rapatrié par Lille le 9 avril 1945 d'après sa fiche de prisonnier retrouvée aux archives des victimes des conflits contemporains à Caen. André Donsez après la guerre s'installera comme boucher à Lure 71.

Il se maria et eut deux enfants, Colette et Alain.

André Donsez s'est éteint le 23 Août 1990.

Belon Lucien

P 100

Né le 25 décembre 1914 à Gramont 71, Il se maria en 1938 avec Julienne et habitèrent à Fallon 71. Il était marié depuis moins d'un an lorsque la France entra en guerre et qu'il fut incorporé au 46ème BCB sous le matricule 1377. Il sera déporté au stalag XIB de Fallingbostel sous le numéro de prisonnier 62648. Il sera rapatrié par Lille le 09 Mai 1945.
Après la guerre il ouvrira et tiendra un commerce à Fallon 71 avec son épouse.
Ils eurent deux enfants, Josette et Gérard.
Lucien Belon décéda le 25 septembre 1992.

Bled René

Pages 252 à 256 et 266 à 267

Né le 24 Avril 1902 à Wavignies dans l'Oise, René Bled est couvreur lorsque la guerre éclate. Il est marié et père d'une petite fille. René Bled est mobilisé le 2 Septembre 1939, maréchal des logis chef à la 515 ème Cie du train. Un régiment composé uniquement de réservistes qui aura pour mission d'effectuer des transports de troupes dans l'Est de la France.

Il était à Stenay lors de l'attaque Allemande du 11mai 1940. Par ses notes de guerre il apportera beaucoup de précisions sur cette période jusqu'à leur capture à Xirocourt le 22 juin.

Il passera par différents front-stalags dont celui de Mirecourt avant d'être dirigé vers le Stalag XVII A en Autriche sous le N° de prisonnier 85847.

Il en sera libéré par les Russes le 9 Mai 1945 mais ne retrouvera les siens dans la Somme qu'après un long voyage retour via la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Pologne, l'Ukraine, l'Allemagne et la Belgique le 31 Juillet 1945.

Il décède le 6 décembre 1978 à l'âge de 76 ans.

Jean François Dray, son petit fils a effectué un long et excellent travail de recherche, il relate son histoire, ses notes et ses lettres et plus sur son site web que je recommande vivement :  http://jeanfrancoisdray.fr/aufildesjours.html

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